Réduire les émissions carbone est le prérequis pour que les destinations, dont nous dépendons pour le développement de nos activités, ne soient pas menacées. Beaucoup reste à faire pour transformer notre secteur et nous sommes seulement au début d’un parcours qui devra, à terme, inclure des contributions carbone conséquentes.
Pour rendre nos voyages plus responsables et continuer à découvrir de nouveaux horizons en limitant notre impact, des solutions sont possibles. Suivez le guide !
Adopter des gestes simples, chez soi comme en voyage, peut avoir un impact considérable, surtout s’ils sont réalisés par des millions de touristes autour du monde. Informer, sensibiliser, éduquer constitue déjà un acte de poids en faveur de l’environnement.
Ce travail est mené de front par les compagnies aériennes et les aéroports.
Ces dernières peuvent par exemple proposer à leurs clients de participer à des programmes de compensation carbone. Un calculateur d’empreinte carbone détermine les émissions de CO2 par passager sur chaque itinéraire, en intégrant la distance de vol et le coefficient de remplissage, de manière à les compenser partiellement en soutenant des projets environnementaux certifiés. Bien que controversée, la compensation carbone peut être utilisée avec efficience à condition d’être perçue comme une contribution volontaire et non comme un acte de dédouanement. Pour ce faire, les projets de réduction doivent être mesurables, transparents et uniques. Enfin, ils doivent être soustraits des émissions de référence.
Exemples :
Les objets perdus dans un de nos bus ou dans les aérogares sont remis au service Litiges Bagages qui les centralise et gère leur suivi. Au-delà du délai de garde de 15 jours, les objets trouvés non réclamés sont donnés à plusieurs œuvres caritatives selon leur nature :
- L’antenne locale du Secours Populaire pour les vêtements et accessoires divers.
- L’association Pour La Vie pour les téléphones portables et autres appareils électroniques. Le recyclage et la revalorisation s’effectuent au profit de la réalisation de rêves d’enfants atteints de myopathie.
- Emmaüs Connect pour les ordinateurs, les tablettes et les liseuses.
- L’entreprise Optical Center pour les lunettes. Les montures sont réutilisées pour protéger les albinos africains.
- Les Domaines de l’État pour les articles de valeur (or, argent…).
Depuis Noël 2024, un partenariat avec les Restos du Cœur permet par ailleurs aux passagers de faire don des produits d’hygiène et de beauté interdits à bord. La collecte des cosmétiques s’effectue au niveau des contrôles de sûreté avec le concours des agents affectés sur place. Ces produits contribuent à redonner de la dignité aux hommes, femmes et enfants confrontés à la précarité. Favoriser l’accès à des produits d’hygiène, mais aussi de beauté, est un soutien important pour améliorer l’image et l’estime de soi des personnes démunies. C’est aussi un élément clé de socialisation. Dans l’Oise, plus de 700 bénévoles des Restos du Cœur accueillent et prennent soin de 3700 familles en difficulté chaque année.
« Préférer la redistribution à la destruction nous tient à cœur. Ces initiatives limitent un gâchis qui reste énorme dans la mesure où plusieurs centaines de milliers d'objets doivent être détruits chaque année. » Anthony Martin, Président exécutif Bellova