Air

Qualité de l'air

Dans le cadre de son Plan du développement durable, l’Aéroport Paris Beauvais a mis en place un dispositif de mesure de la qualité de l’air. Ce système garantit une mesure fiable des émissions engendrées par les activités de l’Aéroport et informe les riverains en toute transparence.

Les stations de mesure de la qualité de l'air

Pour assurer la plus grande fiabilité des mesures, les deux stations ont été installées après réalisation d’une étude et d’un inventaire des sources polluantes qui ont permis d’établir des zones de chevauchement des courbes de concentration. Une station est installée sous les vents dominants, au plus proche des premières habitations de Tillé, du trafic aérien et routier de la plateforme : à l’entrée de l’aéroport, en face du Terminal 1. La seconde se situe non loin du dépôt d’avitaillement près du parking P2.

Les mesures et analyses ainsi que la maintenance de la station sont assurées par la société ECOMESURE, entreprise spécialisée fabriquant de matériel. La Société DEKRA, entreprise indépendante, assure la validation des mesures et des rapports.

Six polluants sont surveillés 24h/24 à l’aéroport :

  • Les particules en suspension (PM10, PM2,5 et particule fine PM1) ;
  • Le monoxyde d’azote et le dioxyde d’azote.  
  • Les COV (composants organiques volatiles)

L’objectif de ces mesures est d’informer les populations locales et de réagir efficacement en cas de pic de pollution prolongé.

Des ruches à l'aéroport

Toujours dans l’idée de surveiller la qualité de l’air autour de l’aéroport, une vingtaine de ruches ont été installées à l’Aéroport Paris Beauvais depuis 2014, juste sous les avions qui atterrissent et décollent. 

Les abeilles sont des animaux sensibles aux polluants atmosphériques. Leur mortalité, la qualité de leur miel et la structure de leur pollen sont autant d’indicateurs qui permettent de se faire une idée fine de la qualité de l’air. Les analyses réalisées jusqu’ici sur le miel ne révèlent pas de pollution induite par le trafic aérien sur l'environnement.

En installant ces ruches, la SAGEB entend aussi contribuer de manière durable à la préservation de la biodiversité et au respect de l’environnement.